L’innovation est salvatrice pour une société. Elle permet à une entreprise de générer de la valeur. Le manuel d’Oslo dénombre quatre types d’innovations : le produit, le procédé, l’organisation et le marketing. L’innovation, ça connaît bien Thierry Manni, fondateur de Stajvelo. L’industriel monégasque a tout simplement voulu créer le vélo de ses rêves, il n’a pas réinventé la roue, mais il l’a bourré d’ingéniosité.
Thierry Manni, la passion avant tout
En fondant Stajvelo en 2017, Thierry Manni souhaitait mettre à profit son expertise acquise au fil du temps au sein de l’équipementier Novares (anciennement Mecaplast, qu’il a présidé) et pouvoir donner vie au vélo de ses rêves. Le fondateur de Stajvelo, féru de bicyclette, adepte de la route et du VAE, a ainsi donné vie à l’entreprise au cœur de la principauté. Avec l’envie de dynamiser le secteur du cycle, en utilisant des matériaux que personne n’avait eu l’audace d’utiliser. L’innovation est au cœur de toute chose.

The electric bicycle company, révolutionner le vélo urbain
Aujourd’hui, Stajvelo compte 6 vélos dans sa gamme. Dont 4 à assistance électrique. La baseline de l’entreprise est “The electric bicycle company” ce n’est pas rien. Elle pose les bases et offre à découvrir une gamme de VAE élégants et ingénieux.
RV01, le premier né
Avec près de deux ans de développement, le RV01 est le premier vélo développé et conçu par Stajvelo, baptisé ainsi en hommage à son frère. Vous vous souvenez lorsque nous évoquions l’innovation ? Eh bien ce vélo en est l’exemple parfait. Tout dans ce vélo est ingénieux. Cet e-bike est conçu avec des composants avancés et les meilleures technologies que l’on peut adosser à un cadre et deux roues.

Du design particulier, des fourches monobras à l’avant et à l’arrière avec roues interchangeables, de la chaîne qui n’en n’est pas une pour ne pas se salir et de la composition du cadre. Exit le carbone, l’alu ou encore l’acier. Le cadre est en plastique. Fort de son expérience dans l’industrie de l’automobile, le fondateur de Stajvelo a donné un véritable challenge à ses équipes.

Malheureusement, le RV01 n’est plus commercialisé. Le moteur Continental autour duquel il était conçu a cessé d’être produit. Néanmoins le SAV continue d’être assuré pour les heureux propriétaires.
Stajvelo, des machines élégantes
Comme évoqué plus tôt, l’entreprise s’est dotée d’une solide gamme depuis 2017. 6 vélos dont 4 VAE avec moteur Polini. Des vélos conçus avec passion, pour apporter une nouvelle expérience et un nouveau regard face à ce qui est fait en général.

On pourrait découper le catalogue de Stajvelo pour ce qui est fait sur la route et la ville et ce qui est fait pour les sentiers plus rocailleux. On aurait peut-être tort de s’en priver mais une simple énumération des vélos et de leurs caractéristiques est déjà bien faite ailleurs, on n’y apporterait rien de plus pertinent.
Redéfinir le vélo urbain, le vélo électrique de Monte Carlo
Quand nous sommes arrivés dans le showroom de Stajvelo, accoudé à celui de Golden Cycles à Monaco. Une myriade de vélos étaient exposés. Principalement des VAE. Des vélos urbains. Et quelle surprise de voir des VAE élégants aux courbes soignées.
Le vélo Nomades et son petit frère le Nomades R, sont des vélos dédiés à la ville. Ce qui me fascine avec ces deux vélos, ce sont les courbes des cadres et l’intégration des moteurs Polini et des batteries. Ni patauds, ni trop gros. Ils restent élégants là où la concurrence nous propose des vélos plus larges.
Le Nomades R au design en collaboration avec un artiste Nomades, VAE par excellence
Quand Stajvelo prend la route
À la gamme urbaine, nous pourrions adosser celle de la route. Deux vélos composent cette gamme, le Mirabeau (Vae route) et le Beau Rivage. Alors que l’un est conçu pour vous accompagner dans vos balades sans trop forcer, le second est la déclaration d’amour de Thierry Manni au vélo. Les courbes sont raffinées, tout est intégré. Un pur bijou équipé de composants haut de gamme, un vélo qui fait rêver.

Pour sortir de la route
Alors que le gravel est en plein essor. Stajvelo a décidé qu’il avait aussi une carte à jouer. Le Roca et le Mont-Agel (VAE Gravel) sont des vélos tout aussi élégants que leurs cousins de la route. Encore une fois, les courbes sont minimalistes. Rien ne dépasse, c’est un vrai régal pour les yeux.
L’art de faire des vélos de prestige Made In Monaco
La conception et l’innovation qui caractérisent ces vélos sont appréciables. On n’est plus sur une logique de créer des vélos à la chaîne, mais de proposer des machines durables et légères. En effet, c’est là que Stajvelo innove et active une filière artisanale pour concevoir les cadres de ses vélos.
En tant qu’entreprise de la principauté, Stajvelo est bien sûr influencée par la Côte d’Azur et bénéficie de l’environnement innovant favorisé par Monaco. Cela se ressent jusque dans le nom des vélos : Mirabeau, Mont-Agel, Beau Rivage, Roca. Cela fait partie de l’ADN même de la société.

Des designs travaillés dans le bureau d’étude à Monaco
C’est au cœur même de Monaco que se situe le bureau d’étude de la société. À la manière dont sont pensés les concepts et modèles automobiles, Stajvelo apporte la même rigueur pour imaginer ses modèles de vélos. Dessins, concepts et prototypes.
L’entreprise essaye de fournir au marché des vélos électriques légers. Moins de 20kg pour le Nomades, 17kg pour le Nomades R et un peu moins pour le Mont-Agel et le Mirabeau. C’est impressionnant.
Un élément de réponse à cette légèreté est à trouver sur les composants du vélo. Du concept à la production, tout une chaîne d’acteurs est mise en branle. Du choix de l’artisan qui va produire les cadres aux composants et périphériques du vélo qui tirent le poids des vélos vers le bas.
Des cadres artisanaux produits en Italie et des composants haut de gamme
Ainsi, c’est du côté de l’Italie qu’il faut lorgner pour la conception des cadres de Stajvelo. L’Italie, terre de vélo par excellence, n’est pas très loin. La production des cadres est mise entre les mains d’un artisan italien. C’est lui qui s’occupe de donner vie à l’ossature des vélos. Et il le fait bien tant la finesse des cadres et de leur courbe nous a séduit.
Ensuite, il faut ajouter des composants triés sur le volet. DT Swiss, Polini, Sram Red, Campagnolo. À vélos de prestige, matériels de prestige. Et Stajvelo n’est pas avare dans les périphériques qui équipent ses vélos.

Nous n’imaginions pas qu’un fabricant de vélo se cache dans la principauté. Mais voilà, le luxe que dégage les vélos ne trompe pas. Nous sommes bien sur des vélos de prestige. L’élégance est de mise mais pas que.
L’innovation qui est derrière la conception des vélos nous a énormément plu, faire du vélo pour faire du vélo c’est bien. Essayer de réinventer et de dynamiser le secteur est autre chose. RV01 était une tentative aboutie, l’avenir nous dira ce que sortira des bureaux d’études de Stajvelo. Nous sommes impatients.