[ 3h10, 54,4km, 1350m D+ Intermédiaire] Dans ce premier parcours cycliste, je vous emmène à la découverte de Nice et de ses monts.
Nice est lovée au creux des premiers contreforts des Alpes. Le massif s’étend paisiblement vers la mer et offre une magnifique carte postale aux azuréens, chaude et idyllique. La ville s’est étalée, comme un fleuve qui sort de son lit, d’ouest en est, de Villefranche-sur-Mer, jusqu’au Var. La rivière pas le département, cela porte à confusion. La ville s’étend sur ses collines, comme un chat qui s’étire. Et c’est tant mieux, car c’est depuis ses hauteurs qu’on l’apprécie le plus.
Nice est connue pour sa Promenade des Anglais, son club de foot et un peu pour la socca. Un peu moins pour ses trois Monts. Le Mont Chauve d’Aspremont, le Mont Leuze et le Mont Boron, ils forment une limite au nord et à l’ouest de Nice sur laquelle s’appuient la ville. Ils offrent des panoramas imprenables. Ils nous content aussi l’histoire de la région à travers les guerres et les siècles passés.
Découvrir Nice et son patrimoine par un parcours cycliste
Au départ de la Chaise Bleue face au jardin Albert 1er , il faut suivre la Promenade des Anglais. On profite de ces quelques kilomètres de plat. Dans l’ensemble ils sont roulants, on flâne au soleil, on paresse avec le ressac de la Méditerranée sur les galets. Une fois arrivé à ce que les locaux nomment ironiquement « le Col de Magnan » il faut se fondre un peu dans la circulation niçoise et remonter le Boulevard de la Madeleine. Ensuite un long faux plat vers les collines niçoises et le vallon de Magnan nous attend.

Le Magnan se jette dans la mer et nous le remontons vers les collines, lentement, mais la pente nous cueille dès les premiers lacets. Tout d’abord elle nous emmène vers le Chemin du Génie et son pont militaire. Les planches sont glissantes et la route ne permet le passage que d’un véhicule. Les lacets et la pente sont raides vers Saint-Pancrace et le premier col de cet itinéraire cycliste, le col de Bast (350m). Vous ne le verrez même pas, parce que rien ne l’indique.
La place forte se mérite, il faut dompter la pente.
À la sortie de Saint-Pancrace, la route d’Aspremont nous offre un beau paysage sur Nice avant de finalement remonter en direction de Fallicon et nous emmène un peu plus vers le Mont Chauve. À la jonction de l’avenue Jules Romain et l’avenue de Rimez, il faut tourner à gauche pour entamer l’ascension vers le Mont Chauve et son fort qui culminent à 853m d’altitude, 6km plus haut. La place forte se mérite, il faut dompter la pente.
L’ascension vers le fort du Mont Chauve
À chaque lacet, Nice et sa Baie des Anges s’offrent un peu plus à nous. Lorsque l’on quitte la route principale pour monter au fort, on profite d’une nouvelle perspective en direction de Cannes et l’arrière-pays niçois. Une fois arrivé en haut, je vous invite à en profiter. Construit entre 1885 et 1888, le fort du Mont Chauve d’Aspremont fait partie d’un système de défense qui surveille les différentes voies de communication de la région, du Var à la vallée de la Vésubie en passant par la vallée du Paillon. Aujourd’hui encore, le fort veille d’un oeil endormi sur Nice, Falicon et ses environs.

De retour sur l’Avenue de Rimiez, nous plongeons sur Nice et traversons le quartier de Cimiez, Pasteur et Saint-Roch avant de saisir les premières pentes du Col d’Eze en directions du Mont Leuze et du Col des Quatre Chemins (331m) mis en lumière cette année par la victoire de Julian Alaphilipe sur le Tour de France. Après avoir basculé sur la moyenne Corniche, la route serpente avec grâce vers la Corne d’or et le Col de Villefranche-sur-Mer (149m) à la sortie de Nice.

Découvrir Nice avec un regard nouveau

Ici débute l’ultime ascension de ce tour vers le Mont Boron. La colline du vieux château et le port de Nice se dévoilent sous un autre jour. Nous avons l’impression que Nice est un petit village, à vrai dire ce n’est qu’une illusion. À partir du Mont Boron, on peut accéder au fort du Mont Alban, construit entre 1557 et 1560.

Là se découvre la rade de Villefranche qui grignote chaque jour un peu plus les terres tandis que le Mont Boron nous offre lui, le Cap Ferrat à l’ouest et l’Estérel à l’est. Tandis que l’immensité bleue azur s’offre face à nous. Elle accompagne la suite du circuit cycliste jusqu’à notre point de départ, la Chaise Bleue.
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