Parcours à vélo : Débutant. 3h00. 57km. 900m D+
Le pays des Paillons est un territoire qui s’étend sur 13 communes au Nord de Nice, il est propice aux parcours à vélo. Dans ce nouvel itinéraire dans l’arrière-pays niçois, je vous emmène à la découverte de son patrimoine et de son histoire.
Un parcours à vélo dans le pays des Paillons
Tout d’abord il y a la mer et une rivière. La Chaise Bleue marque le point de départ de notre boucle puisque le Paillon se jette non loin de là, dans la mer. Ce fleuve nous suivra durant toute notre boucle sur notre parcours à vélo.
Le Paillon
Le Paillon est un fleuve côtier qui prend sa source à une trentaine de kilomètres de Nice. Il prend forme à plus de 1300m d’altitude, tout près du Col de Braus, sur les pentes du Mont Auri. Tout d’abord, ce qui est étonnant avec ce fleuve c’est qu’il se divise en quatre affluents (Paillon de Contes, de Levens, de Laguet et de L’Escarène) qui se rejoignent à niveau à Nice pour se jeter dans la Baie des Anges. Ainsi, il n’y a pas un seul et même Paillon. Il y en a quatre qui forment le Pays des Paillons. Ensuite, ce qui rend ce fleuve aussi connu dans la région réside dans ses crues. Lorsque le temps est mauvais comme en automne ou en hiver, le fleuve est déchainé et les crues ne sont pas rares.

Malgré tout, le Paillon fait partie de la vie des niçois. En effet, ce fleuve constituait la principale source d’énergie de la région. Il faisait fonctionner les moulins à eau, moulins à farine des communes au nord de Nice. Elles dépendaient de ce fleuve pour vivre avant l’arrivée de l’électricité… Et l’été, le fleuve disparaît complètement, laissant place à un lit sec et aride.
La vieille ville nous toise du haut de son promontoire rocheux, à la fois pleine d’histoires et de mystères.
Le Paillon de Contes et les premiers contrefort
En remontant le Paillon en direction de Contes. On se rend bien compte de l’importance de ce fleuve côtier dans l’histoire de la région Notre route le remonte et traverse de nombreux villages. En arrivant à Contes, la vieille ville nous toise du haut de son promontoire rocheux, à la fois pleine d’histoires et de mystères. Je vous invite à passer dans ses ruelles qui nous entraînent vers l’église, sa place et sa fontaine ainsi qu’un joli panorama. Ensuite, il faut reprendre la route vers Berre-les-Alpes et les premiers lacets de cette ascension vers le village perché.

L’ascension vers le village nous permet d’assister à un changement dans la flore. En effet le village se situe à une altitude où les oliviers typiques de la Côte d’Azur laissent place aux châtaigniers. Pensez-y lors de votre ascension.

Un parcours à vélo par Berre-les-Alpes, un village perché
Berre-les-Alpes se découvre avec poésie et magnificence. La route des Escaillouns nous mène paisiblement vers le centre du village. Ainsi on arrive au belvédère (682m) et on assiste à un panorama fabuleux. C’est peut-être un de ceux que je préfère le plus dans la région. En regardant au Nord-Ouest notre regard embrasse le village de Chateauneuf-Vieilleville et les ruines de son château ainsi que le village de Contes. En regardant au sud, le Mont Leuze, la Tête de Chien et le pic du Baudon se dessinent.

Notre route se poursuit et serpente en direction de L’Escarène à travers les bois de châtaigniers. Profitons de la descente pour apprécier les couleurs et les paysages avant d’arriver au Col de Nice (414m).
Le Paillon de L’Escarène
Nous retrouvons le Paillon à L’Escarène, au pied du Col de Braus. Le village est encaissé dans un vallon et en son centre coule le fleuve. Dès notre entrée dans le village, au loin un viaduc traverse la ville. Il s’agit de la ligne de chemin de fer de la Vallée des Merveilles au départ de Nice. L’Escarène est aussi un très beau village construit à mi-chemin entre le Mercantour et la Méditerranée. La vieille ville au pied du viaduc mérite plus d’attention mais nous traversons le village trop vite et une direction différente pour s’y arrêter. Nous y reviendrons.

Nous traversons rapidement le village pour suivre le Paillon sur la Route de la Grave de Peille. Le fleuve s’est frayé à travers la roche et une route serpente plus-haut. Nous l’empruntons à travers des décors magnifiques avant d’arriver plus loin sur la Grave de Peille puis Peillon. Notre boucle nous ramène bien vite à Nice. Nous profitons car la route ne se couche sous nos roues. Les derniers tours se feront face à la grande bleue, et n’oubliez pas, non loin de là se jette le Paillon.