Le département des Alpes-Maritimes est un terrain de jeu particulièrement apprécié par les cyclistes. En effet, avec le littoral, le climat et la proximité des montagnes, la diversité des itinéraires est sans pareil. C’est pour cela qu’une partie du peloton professionnel séjourne à l’année sur la Côte d’Azur. Pourquoi ne pas découvrir quelques cols de la Côte d’Azur ?
Le col d’Eze
Rendu mythique par la course au soleil, le Col d’Eze offre un panorama magnifique.
De tous les cols le long du littoral, le Col d’Eze est le plus accessible de tous. Son ascension démarre dans le quartier de Riquier à Nice, à l’avenue des Diables Bleus. Le Col d’Eze est devenu mythique grâce à la course Paris-Nice. En effet, à chaque édition, la course y passe sur l’étape finale.
C’est un col particulièrement apprécié par les locaux, car il permet de perfectionner son entraînement sans devoir partir trop loin dans l’arrière-pays niçois. En effet, les premières portions sont assez irrégulières et frôlent les 12%. Elles sont proches du pied du col et et juste après l’intersection du Col des Quatre Chemins. Grâce à sa localisation proche du littoral, le col d’Eze offre une vue magnifique sur la Méditerranée, notamment sur Saint-Jean Cap Ferrat et Beaulieu-sur-mer. C’est pourquoi il est tant apprécier par les locaux.
Données techniques :
- Départ : Nice, Côte d’azur
- Longueur : 7,8 kilomètres.
- Altitude : 461 mètres.
- Dénivelé : 447 mètres.
- Pente moyenne : 6 %.
- Pente maximale : 10 %.
Le col de Vence
Du dénivelé positif tout au long de l’année, proche de la mer.
Célèbre grâce aux nombreuses cyclosportives locales et par l’Ironman 70.3 de Nice qui y passent, le Col de Vence est un col parfait pour s’entraîner tout au long de l’année. En effet, c’est un col assez irrégulier et facilement accessible depuis le littoral, ainsi il n’est pas rare de croiser de nombreux cyclistes sur ses pentes.
Premièrement, il faut savoir que le col est orienté sud, face à la mer, il est balayé par les vents et n’offre aucun abris aux cyclistes. Cela fait de lui un col parfait pour tester sa condition physique. Deuxièmement, l’été il y règne une forte chaleur. Il est conseillé de faire l’ascension du col de Vence tôt le matin afin de ne pas se faire surprendre par les fortes températures.
Pour le gravir, il faut compter en 40 et 50 minutes d’ascension pour un niveau moyen. Les meilleurs mettent moins de 30 minutes.
Données techniques :
- Longueur : 9,8 kilomètres.
- Col de Vence altitude : 927m.
- Dénivelé : 640m.
- Pente moyenne : 7%
- Pente maximale 12%.
Le Col de la Madone
Le col le plus connu de cette sélection, La Madone star de la Côte d’Azur.
À une dizaine de kilomètres de Nice, le Col de la Madone est gravi chaque année par des milliers de cyclistes. Il se trouve à Menton, la dernière ville avant la frontière italienne.

Le col est situé au fond du vallon du Borrigo à Nice. Pour commencer, deux pieds sont identifiables. La Madone est considérée comme un col hors-catégorie en passant par les serres de la Madone tout proche du littoral. Enfin, l’autre accès est par le Vallon du Borrigo (suivez simplement Sainte-Agnès sur les panneaux).
Ainsi, si vous souhaitez vous tester, vous devez commencer votre ascension par les Serres. Par ailleurs, les portions les plus compliquées sont situées juste avant d’arriver au joli village de Sainte-Agnès .Après le village, la route est plus pittoresque, escarpée et sauvage. Vous y croiserez peut-être des chèvres ! D’ailleurs, le col est praticable toute l’année sauf en hiver où la route est parfois enneigée.

Données techniques :
- Longueur : 14 kilomètres.
- Altitude : 922m.
- Dénivelé : 885m.
- Pente moyenne : 6%
- Pente maximale 10%.
L’un des plus longs : le col Saint-Roch
Un long serpent qui roupille dans la Vallée du Paillon.
On part dans l’arrière-pays niçois avec ce long col au départ de Contes. En effet, avec plus de 25 kilomètres d’ascension pour gravir ce col assez roulant sur la première partie, il faut s’armer de patience. La route traverse plusieurs petits villages pittoresques, ainsi le Col Saint-Roch est apprécié par les cyclistes locaux pour offrir de jolis panoramas sur la vallée du Paillon. Les parties plus raides sont situées après le village de Coaraze mais n’offrent rien d’insurmontable.

Données techniques :
- Longueur : 25 kilomètres.
- Altitude : 991m.
- Dénivelé : 860m.
- Pente moyenne : 3,43%
- Pente maximale : 8,5%.
L’historique : le col de Braus
Le col de Braus relie les villes de L’Escarène et de Sospel. Il culmine à plus de 1002m d’altitude. Tout d’abord il faut dire que le Col de Braus est gravi près de 27 fois par le Tour de France durant son histoire. Ainsi que par les anciennes courses locales comme La Boucle de Sospel. De plus, il est bien connu des amateurs de rallye car le Rallye de Monte-Carlo l’emprunte souvent.
Sur le versant ouest, le col est régulier et long de 10.30km. Ses lacets permettent d’apprécier la vallée dans laquelle il est encaissé. À 2km de son sommet, une route permet de rejoindre le Col du Turini par le Col de l’Ablé et le Col de l’Orme, cela permet de faire de belles boucles dans l’arrière-pays niçois.
Sur le versant est, au départ de Sospel, la pente est douce et régulière. Une fois arrivé au milieu du col, la pente devient plus irrégulière avant d’atteindre le sommet.
Données techniques :
Depuis L’Escarène
- Longueur : 10,30 kilomètres.
- Altitude : 1002m.
- Dénivelé : 662m.
- Pente moyenne : 6,43%
- Pente maximale : 15%.
Depuis Sospel
- Longueur : 11,20 kilomètres.
- Altitude : 1002m.
- Dénivelé : 639m.
- Pente moyenne : 5,71%
- Pente maximale : 9%.
Le challenge : le col du Turini
Un triptyque sur la côte d’Azur, un vrai challenge !
Le Col du Turini est un vrai col de montagne puisqu’il culmine à plus de 1600m d’altitude. Ses routes sauvages, son climat changeant et son ascension possible par ses trois faces en font un véritable challenge pour les cyclistes les plus chevronnés.
Qui osera faire le triptyque ? Par Sospel (le plus progressif), par L’Escarène (le plus long), et par La Bollène-Vésubie (le plus difficile).
A son sommet, la station de ski vous accueille avec cafés et restaurant pour refaire le plein avant de repartir ! Ainsi, vous l’aurez compris, le col n’est pas accessible en hiver car la station et la route qui y mène est enneigée.
Données techniques :
Par Sospel :
- Longueur : 24 kilomètres.
- Altitude : 1607m.
- Dénivelé : 1224m.
- Pente moyenne : 5,2%.
- Pente maximale : 9 %.
Par l’Escarène:
- Longueur : 26,2 kilomètres.
- Altitude : 1607m.
- Dénivelé : 1250m.
- Pente moyenne : 5,1%.
- Pente maximale : 8%.
Par La Bollène-Vésubie :
- Longueur : 15,3 kilomètres.
- Altitude : 1607m.
- Dénivelé : 1107m.
- Pente moyenne : 7,2%.
- Pente maximale : 10%.