En plus d’être une obligation, être visible à vélo est vital. Pour la sécurité des cyclistes et pour se signaler auprès des autres usagers de la route, il convient de bien s’équiper pour être vu à vélo.
Mais comment être vu la nuit en vélo ? Eh bien, le Code de la route impose des équipements obligatoires pour assurer la visibilité des cyclistes. On fait un petit tour de la question !
L’importance d‘être vu à vélo : la sécurité à vélo
Les cyclistes font partie des usagers les plus vulnérables sur la route, au même titre que les piétons. En 2020, 174 cyclistes ont perdu la vie sur nos routes. Parmi eux, 21% sont décédés de nuit.
Pour assurer un peu plus notre sécurité sur la route, il convient de respecter certaines règles et obligations afin d’écarter un maximum le danger.
Visibilité à vélo, ce que dit le Code de la route
Lorsque l’on se penche sur le Code de la route, il est stipulé que les cyclistes sont obligés de rouler avec un minimum d’équipements vélo obligatoires sur leur vélo. Qu’ils roulent en ville, sur une route de nuit ou lorsque la visibilité est réduite.
Quels sont les équipements obligatoires d’un vélo ?
Le Code de la route impose alors (R313 – alinéas 4,5,18,19 et 20) un minimum d’équipements obligatoires pour la sécurité du cycliste. Cela lui permet de voir mais aussi d’être vu :
- Un phare avant de couleur jaune ou blanche,
- Un éclairage arrière rouge,
- Un réflecteur à l’avant du vélo jaune ou blanc (sur la fourche par exemple)
- Un réflecteur à l’arrière du vélo de couleur rouge.
- Un réflecteur sur la roue avant et arrière, jaune ou blanc
- Des réflecteurs sur les sur les pédales,
- Des réflecteurs doivent aussi être équipés si vous avez une remorque,
- Le gilet réfléchissant obligatoire de nuit et hors agglomération ou lorsque la visibilité est réduite,
- Une sonnette !
Concernant les phares, ils ne sont pas obligatoires en journée lorsque la visibilité est bonne. Néanmoins, les avoir de nuit est impératif pour voir où l’on se dirige mais aussi pour se faire voir. Il arrive encore trop souvent que des cyclistes circulent de nuit, même en ville, sans dispositif lumineux. Force est de constater que la visibilité est insuffisante.

La puissance minimale ou comment faire du vélo la nuit ?
Depuis le 30 juin 2021, par une mise à jour de l’article R313-4 du Code de la route datant de 1982 paru dans le Journal Officiel le législateur impose une nouvelle norme à propos de “l’éclairage et signalisation des véhicules”. En outre, nous apprenons que la lumière blanche est désormais autorisée sur les phares avant et que la puissance minimale des éclairages est revue à la hausse.
En effet, désormais la puissance minimale de l’éclairage doit être au minimum de 10 LUX contre 4 LUX avant mise à jour. Une bonne chose puisque les fabricants et les distributeurs doivent s’y conformer et opter pour un éclairage plus puissant pour équiper les vélos neufs. Les particuliers aussi doivent aussi s’y conformer et posséder un système complet sur leur vélo. L’arrêté entre en vigueur le 1er décembre 2021.
Faire la différence entre lux et lumen
Le LUX n’est pas à confondre avec les lumens. Le lux est une unité de mesure qui permet de déterminer l’éclairement d’une surface selon une distance et la largeur d’un faisceau. Le lumen permet de mesurer l’intensité lumineuse produite par une source.

L’éclairage actif pour voir où l’on va et être vu à vélo
La meilleure solution pour être vu et voir à vélo est l’éclairage actif. Cela reste, de loin, la meilleure solution pour être vu la nuit. Plusieurs types de lampes sont disponibles sur le marché et vous trouverez forcément celle qui vous conviendra le mieux.
Choisir son éclairage vélo, la visibilité de nuit à vélo
En général lorsque l’on recherche une lampe pour son vélo, la moindre des choses est d’en choisir une qui ne soit pas trop encombrante, qui possède une dynamo, un minimum de batteries et différents types d’éclairages.
Selon votre pratique et votre besoin plusieurs modèles s’imposent. Les éclairages vélo de route de nuit sont différents de ceux de pour le VTT car l’environnement est différent. Mais tous permettent de circuler à vélo de nuit en toute sécurité et remplissent tous le même objectif : assurer la visibilité de nuit à vélo.
C’est pourquoi on rencontre de nombreux modèles sur le marché avec des options intéressantes pour peu que l’on soit prêt à y mettre le prix :
- Éclairage vélo amovible,
- Éclairage connecté sur le casque ou la tige de selle, qui permet d’afficher les changements de direction. Cosmo Ride a révolutionné ce marché en proposant des solutions efficaces.
- Éclairage intégré à un cintre, une tige de selle qui offre des solutions discrètes et un très faible encombrement tout en assurant son rôle d’éclairage.

L’éclairage passif : pour réfléchir !
Outre les lampes et autres phares, il est aussi judicieux de s’équiper d’éclairage passif lorsqu’il fait nuit ou que la visibilité diminue. L’éclairage passif va réfléchir la lumière et permettre de vous signaler auprès des autres usagers de la route.
Vous êtes une lumière ou comment être vu la nuit à en vélo
Au rayon des équipements qui permettent de vous signaler auprès des autres usagers de la route et circuler à vélo en toute sécurité, on retrouve tout ce qui est plus ou moins munie de réflecteurs :
- Catadioptres,
- Brassard réfléchissant,
- Bandes réfléchissantes sur vos vêtements,
- Housses réfléchissantes pour sac à dos,
- L’éternel gilet jaune.
Des solutions alternatives existent comme accessoire de visibilité vélo. Les habitués de l’ultra-distance privilégient les sangles fluorescentes pour rouler de nuit au gilet de sécurité vélo qui est moins esthétique et qui tient vite chaud. Nous pouvons aussi mentionner les sprays fluorescents que l’on applique sur les vêtements ou directement sur le cadre du vélo et apporte un effet réfléchissant.
À noter que de nombreuses marques d’équipements vélo, comme Rapha par exemple, possède une gamme spécialement conçue pour le vélotaf avec des produits qui assurent confort et visibilité pour les cyclistes !

Vous l’aurez compris, pour assurer sa sécurité, lumière = sécurité à vélo. En se rendant visible aux yeux des autres usagers de la route, on évite des accidents. Même si certains équipements sont peu esthétiques voir carrément laid (c’est bien du gilet jaune que l’on parle). Le Code de la route les impose, non pas pour nous embêter mais avant tout pour nous protéger.