Sur le point de voir le jour, earthbeat apporte une vision du vélo plus responsable dans la conception de ses produits. Bien loin des carcans habituels de l’industrie de l’équipement et plus généralement de la fast fashion, earthbeat porte des valeurs fortes dans l’industrie du cycle. Slow fashion, production localisée et finition aux petits oignons sont les maîtres mots rapportés par Jérôme, fondateur de la marque. Mise en lumière de la proposition de cette jeune entreprise française.
earthbeat, naissance d’un nouvel acteur du vêtement velo made in france
À l’origine, il y a Jérôme et le vélo. Après un temps à découvrir le vélo au sein de la communauté Londonienne, à tourner à Hyde Park le lonlon outre manche, Jérôme se prend d’amour pour l’objet et la pratique du vélo.
Bien loin de la pratique sportive et de la chasse aux KOMs, Jérôme se passionne pour le voyage, le bikepacking et l’évasion. Il décide alors de créer les produits qu’il souhaite porter lors de ses aventures. Jérôme pose ainsi la première pierre de ce qu’est earthbeat.

Des valeurs fortes
Engagée, voilà comment on pourrait définir cette jeune marque. L’entreprise a d’ores et déjà inscrit comme mission des objectifs de durabilité, de technicité, d’élégance ainsi que d’impact dans sa stratégie d’entreprise. Ainsi, aucun compromis n’est fait entre le respect de l’environnement, le style, la performance ainsi que l’inclusion des femmes dans le cyclisme.
Ces valeurs fortes que porte l’entreprise se traduisent par des inspirations profondes sur la ténacité, l’horizontalité au sein de la communauté ainsi qu’un retour à la nature. La catharsis est de mise et traduit la vision du vélo de Jérôme. Créer des souvenirs, vivre des émotions et les partager.
L’art, la camaraderie et l’évasion comme moteur
Dans le but de partager ces émotions, quoi de mieux que de le faire avec des amis ? earthbeat résume cela. L’art comme inspiration pour créer les visuels des tenues de vélo. Les premiers prototypes (à venir) de la gamme earthbeat seront sobres mais colorés.
Cette gamme largement inspirée par notre rapport à la nature, notamment à travers l’œuvre de Sabrina Ratté, Floralia (2022), propose des tenues hommes et femmes identiques. Les couleurs provoquent au premier coup d’œil une sorte de dissonance au premier regard. Ces couleurs sont censées symboliser l’énergie qui parcourt la Terre, la nature et chacun des êtres vivants.
C’est cette énergie qui est le moteur de l’évasion et de la camaraderie. Bien loin de la performance, les longues escapades se vivent seul ou à plusieurs. Ces souvenirs créés à plusieurs se retranscrivent dans l’identité visuelle de la marque. Rassembler les cyclistes autour d’une communauté qui vit le vélo par les sensations qu’il procure.

L’importance du développement durable pour une tenue velo made in france
Lorsque nous disions que Jérôme ne trouvait pas chaussure à son pied, nous parlions aussi d’une conscience de consommation. La plupart de nos équipements viennent d’Asie, l’impact environnemental est important. earthbeat propose une production localisée avec des matières premières produites en France. Cette production s’inscrit dans une dynamique de développement durable.
Cette démarche se traduit par 6 piliers :
- La co-création des produits avec la communauté
- L’utilisation de matériaux éco-responsable
- Production locale
- Achat en pré-commande
- Opération sobre pour réduire l’impact de la production et de la livraison
- Durabilité des produits
À titre d’exemple, earthbeat récupère vos anciennes tenues pour les envoyer au Burkina Faso afin d’équiper les cyclistes locaux. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de seconde main pour apporter une nouvelle vie aux cuissards, maillots et chaussettes qui traînent dans vos placards. Nous avions consacré un portrait d’entreprise à Vintage Queen Bike Repair, qui proposait aussi la réparation de vieux vélos !

Un financement par la communauté
Si vous souhaitez soutenir earthbeat, un crowdfunding va prochainement être lancé pour soutenir la phase d’amorçage de l’entreprise. Les prototypes arrivent bientôt et vous pourrez les voir sur Col d’Azur. En attendant, vous pouvez suivre le développement de l’entreprise sur les réseaux sociaux et en vous abonnant à la newsletter.